BUDOC – Kantik da zant Budoc / Cantique à Saint Budoc
Description de ce cantique breton
- Genre : Chant d'entrée, Chant d'envoi / Evit kloza an overenn
- Solennité : Saints de Bretagne
- Orthographe : Breton Cornouaillais
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Ce chant, notamment chanté à Plomeur / Beuzec / Cap Caval, est dédié à Saint Budoc, fêté le 9 décembre. Il est chanté sur l’air de Gwerz Sant Gouesnou. Un enregistrement, une traduction et une partition seront mis à disposition dès que possible.
Vous pouvez aussi nous aider en proposant une traduction de ce cantique.
Dans sa vie de saint Guénolé, écrite entre 850 et 885, Gurdisten reprend une tradition ancienne, selon ses propres paroles, quand il nous décrit Budoc comme « ministre angélique, richement doué de savoir, remarquable par sa droiture, que tout le monde de ce temps considérait comme l’une des plus fermes colonnes de l’Eglise ». Budoc était le « maître » de l’Ile Lavret (Laurea), où Gwénolé fut, dès son enfance, élevé comme son disciple. Avec Maudez puis Budoc, nous sommes à la fin du 5e siècle et à l’aube de la grande expansion du monachisme chez nous : monachisme d’ermites où chacun a son « peniti » ; et, quand il s’agira d’un monastère, l’abbé continuera souvent à vivre en ermite (voir Goulven, Goeznou, Gwénolé) ; l’influence orientale reste prépondérante. Le culte de saint Budoc est couramment lié à celui de saint Gwénolé.
Meuleudi da batron Beuzec
En Ee en deuz eur renk huel
E touez sent koz bro Breiz-Izel
1. Ato beteg heur hor maro
0 Sant Budoc ni ho karo
Penoz ne gaifemp ket hon-tad
Hon difennour, hon alvocat.
2.0uzomp oc’h karget gant Doue
Douar Beuzec eo ho leve·
C’hui peuz a-dreuz ar c’hanvejou
He diwallet euz en nenvoù
3. Sikourit holl tud ar barrez
An emzivat an·intanvez
-Sikourit ive an tailou
Ar vugale ag ar mammoù
4. D’ar penvidik evel-d’ar paour
Diskouezit o peuz kalon·aour ·
N’ho dilezit ket euz. a Ee
Rak olle z’int ho pugale.
Bez ez eus eur poz all a anavezan , ar 5ed :
» Euz ar mintin beteg an noz
var ho labour skuillit bennoz
Anez ne dal ket d’an dachenn
Beza glepet gant hor c’houezenn »