Kredo (Symbole de Nicée-Constantinople)

Description de ce cantique breton

  • Genre : Je crois en Dieu / Ar Gredo
  • Orthographe : Langue bretonne (Peurunvan)
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Il s’agit ici de la transcription fidèle du Symbole de Nicée-Constantinople. Vous pouvez en apprendre la prononciation via le module placé en fin de texte. 

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Krediñ a ran en un Doue hepken, an Tad hollc’halloudek,

krouer an Neñv hag an Douar, kement a weler ha kement na weler ket.

Hag en un Aotrou hepken, Jezuz Krist, mab unganet da Zoue. Eus an Tad eo ganet, a-raok an holl gantvedoù.

Doue eus Doue, sklêrijenn eus sklêrijenn, Doue gwirion eus Doue gwirion.

Ganet ha n’eo ket graet, kensolvez gant an Tad, ha drezañ eo bet graet pep tra.

Evidomp-ni an dud, hag evit hor silvidigezh eo diskennet eus an Neñvoù ; Ha korf en deus kemeret dre c’halloud ar Spered Santel, eus ar Werc’hez Vari, ha den eo deuet da vezañ.

Evidomp ivez, staget ouzh ar groaz, en gouzañvet
dindan Pons-Pilat, hag er bez eo bet lakaet.

D’an trede deiz eo savet a varv da vev, hervez ar skriturioù.

Savet d’an Neñv, emañ azezet en tu dehou d’an Tad.

Hag adarre e teuio gant gloar da varn ar re vev hag ar re varv, hag e rouantelezh ne vo fin ebet dezhi.

Ha krediñ a ran er Spered Santel, a zo Aotrou hag a ro buhez, a zeu eus an Tad hag eus ar Mab.

Par d’an Tad hag d’ar Mab, ez eo adoret hag enoret, ha komzet en deus dre ar Brofeded.

Ha krediñ a ran en Iliz a zo unan, santel, katolik, hag abostolek.

Anzav a ran ur vadeziant hepken evit pardon ar pec’hedoù. Ha gortoz a ran adsav ar re varv da vev
ha buhez ar bed da zont.

Un commentaire :

  1. « Ganet ha n’eo ket graet » semble traduire le latin « genitum non factum ».
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    Pourtant la version française actuelle « engendré et non pas créé » ne dit pas tout fait même chose et me semble plus juste.
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    Que signifie exactement le latin « genitum » ?

    Lorsque l’on pense naissance, il y a inéluctablement un avant et un après. Que l’on considère la naissance ou la conception, le bébé n’a pas toujours été. Il est donc créé à un moment (peu importe lequel exactement).
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    Or dans le « modèle trinitaire » élaboré par le Christianisme sur la base de l’expérience, de la réflexion des premiers siècles, et de la révélation biblique (AT+NT), chaque « personne » est incréée. Qu’il s’agisse du « Fils », de «l’ Esprit », du « Père ».
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    La Divinité est ainsi de toute éternité, sans commencement, sans cause. C’est bien cela qui est prodigieux, qui excède tout entendement humain, mais qui est le constat majeur. Ce que font les grandes religions monothéistes, même si seul le Christianisme accède à la perception trinitaire.
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    Donc, pour en revenir au texte proposé en breton, il me semble que le terme « ganet » – linguistiquement on pourrait ou devrait même dire « bet ganet », ce qui conforte encore un peu plus la question – n’est pas le plus judicieux. En tout cas, il ne me semble pas transmettre cette idée de présence éternelle, sans point de départ, que le terme français « engendré » laisse paraître.
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    Je n’ai pas de solution à la question qui se pose. Je n’ai pas non plus la compétence linguistique qui permettrait de la résoudre.
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    Faut-il inventer un nouveau mot en breton, pour exprimer cette idée si importante d’engendrement ?
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    Après tout, je vois bien que, plus avant dans le texte, l’expression probablement nouvelle, en tout cas rare, « kensolvez gant an Tad » a été utilisée pour traduire « consubstantiel au Père » / « consubstantialem Patri ».

    Merci aux inventeurs et responsables du site « kan-iliz », si précieux.
    Trugarez deoc’h evit al lec’hienn « kan-iliz », ken prizius.

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