Diskennit euz an neñvou
Description de ce cantique breton
- Source : Kantikoù brezoneg
- Genre : Offertoire / Lid ar provou
- Temps liturgique : Noël, Avent
- Orthographe : Breton Vannetais
- Vote des visiteurs :
Ce cantique breton se trouve sur le site Kantikoù brezoneg, nous souhaitons mettre en avant ce lien car il nous semble intéressant en complément des cantiques proposés par Kan Iliz.
_________________________________
Le cantique dont nous allons parler dans cet article est sans doute l’un des moins connu de tout le répertoire des Noëls bretons. On le trouve p151/152 du recueil « Kantikou Brezonek » dans l’édition originale de 1912 et 1934. Il comporte 10 couplets, ce qui n’est pas étonnant pour un cantique breton, certains vont bien plus loin que ce nombre. Ce chant peut aussi bien se chanter à Noël que pour l’Avent.
Ce cantique peut se chanter selon deux possibilités : une version prend l’air suivant, ici interprété par les Gedourion ar Mintin en 2008 (cf ci-dessous). L’autre version, que vous découvrez sur le bouton « écouter » ci-contre, est une alternance entre un refrain qui se chante sur l’air de An Durzhunell, les couplets reprenant l’air précédemment évoqué.
Notre étude ne retiendra que les trois premiers couplets tout à la gloire de la Sainte Vierge, que l’auteur (nous ne savons pas son nom mais on peut penser à un ecclésiastique) a paré des noms les plus beaux, avec des référence à l’Ancien Testament couplet 2 notamment « Une Rose a germé sur le rameau d’Isaïe ».
« Une Rose a germée sur le rameau d’Isaïe, il n’y a point dans nos jardins de fleurs comme elle ; telle une fleur de lys au milieu des ronces, de l’arbre du péché est sortie la sainteté ».
« Diwanet ‘zo ur rozenn war wrouienn Izaï, n’eus ket en hon liorzhoù ur fleurenn evelti ; evel ur flourdelizenn savet e-kreiz an drez, eus ar wezenn a bec’hed eo deut ar zantelezh »
En apparté, nous pouvons noter ici une évocation de Notre-Dame du Roncier à Josselin (Morbihan) dont le refrain du cantique en français dit : « Lys fleuri parmi les épines, nous te vénérons en ces lieux »
Dans le début du premier couplet l’auteur s’adresse aux anges par ces paroles : « Descendez des Cieux Esprits bienheureux » mais on pense tout de suite à cette parole pleine de supplication de ce même prophète Isaïe, dans l’Ancien Testament « Ah si tu déchirai les Cieux et si tu descendais ».