« Ha p’am bije-me graet… » – « Moi si j’avais commis… »
Description de ce cantique breton
- Source : Blog Feiz & Breizh
- Sacrement & vie d'église : Eucharistie / Sakramant an aoter
- Orthographe : Langue bretonne (Peurunvan)
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Ce cantique breton se trouve sur le site Blog Feiz & Breizh, nous souhaitons mettre en avant ce lien car il nous semble intéressant en complément des cantiques proposés par Kan Iliz.
Ce chant de méditation et de confiance aura bonne place durant les veillées d’adoration ou pour la communion. D’après les paroles de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, ce cantique existait en français. Il a été adapté en breton par Tepod Gwilhmod et Anne-Floc’h.
Note : dans la partition livrée par Kan Iliz, précisons que les notes entre parenthèses ne doivent pas être chantées s’il n’y a pas de texte dessous. En revanche quand il y a du texte en-dessous d’une note entre parenthèse il faut la chanter. Le choix a été fait d’écrire ici le mot « berv » avec un o car ce mot parlé n’a qu’une syllabe mais avec la mélodie il faut séparer le son de ce mot. Garder le V seul sur une note aurait pu perturber d’où mon choix d’écrire « bero » et non « berv ».
1 – Ha p’am bije-me graet, kement torfed a zo,
e virjen da viken, an hevelep fiziañs,
rak gouzout a ran mat, ned eo an ofañs
nemet un dakenn dour en un tantad berv. (bis)
2 – Ya, ezhomm bras am eus, eus ur galon dener
a chomfe d’am harpañ, hep gortoz tra ebet,
am c’harfe penn-da-benn, ha zoken va gwander
ha n’am c’huitafe ket, nag en noz nag en deiz. (bis)
3 – Nann n’am eus ket kavet, estreget krouadur
am c’harfe kement-se, hag hep mervel biken
ezhomm ‘m eus eus un Doue, a gemerfe va natur
evit bezañ va breur, hag a c’hellfe gouzañv. (bis)
4 – Gouzout a ran ervat : an dic’haouennadoù
n’o deus dirazoc’h-C’hwi, talvoudegezh ebet
hag evit reiñ ur priz d’am holl sakrifisoù
e fell din o zeurel ‘n ho kalon a Zoue. (bis)
5 – Nann, n’hoc’h eus ket kavet a c’hrouadur dinamm,
Neuze hoc’h eus roet deomp el luc’hed ho Lezenn
hag en ho Kalon Sakr o Jezuz e kuzhan
Ne grenan tamm ebet, rak C’hwi eo va nerzh (bis).
1 – Moi, si j’avais commis, tous les crimes possibles,
Je garderais toujours la même confiance,
Car je sais bien que cette multitude d’offenses,
N’est qu’une goutte d’eau dans un brasier ardent. (bis)
2 – Oui, j’ai besoin d’un coeur, tout brûlant de tendresse,
Qui reste mon appui, et sans aucun retour,
Qui aime tout en moi, et même ma faiblesse
Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour. (bis)
3 – Non, je n’ai pu trouver, nulle autre créature,
Qui m’aimât à ce point, et sans jamais mourir
Car il me faut un Dieu qui prenne ma nature
Qui devienne mon frère et qui puisse souffrir. (bis)
4 – Je ne sais que trop bien que toutes nos justices
N’ont devant ton regard pas la moindre valeur
Et pour donner du prix à tous mes sacrifices
Oui, je veux les jeter jusqu’en ton divin coeur. (bis)
5 – Non, tu n’as pas trouvé créature sans tache
Au milieu des éclairs tu nous donnas ta loi
Et dans ton Coeur Sacré ô Jésus je me cache
Non, je ne tremble pas car ma vertu c’est toi. (bis)