Prov d’en Drinded Santél – Offrande à la Sainte Trinité

Description de ce cantique breton

  • Genre : Offertoire / Lid ar provou
  • Sacrement & vie d'église : Eucharistie / Sakramant an aoter
  • Orthographe : Breton Vannetais
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  • Partition du cantique breton Prov d’en Drinded Santél – Offrande à la Sainte Trinité
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On peut entonner ce cantique soit à l’offertoire, soit après l’élévation (rite extraordinaire), à la communion ou encore lors d’un salut du Saint Sacrement..

 

Ce cantique nouvellement composé reprend un cantique ancien enregistré sur l’île d’Hoedic  en 1952 par le sonorisateur quiberonnais Gaby Lédan. Celui-ci a fait don de toutes ses archives sonores au Conseil Général du Morbihan en 2007, et elles ont été en grande partie numérisées par André Le Meut.

 

Le cantique d’origine (Jézus, men Doué) aurait été introduit sur l’île vers 1900 par Mlle Barbe Le Fur qui avait travaillé comme gardienne d’enfants sur la presqu’île de Gâvres chez les religieuses.  Il viendrait donc de Gâvres même s’il n’y a pas lassé de traces. Ce cantique ne comportait alors qu’un refrain et un couplet ; il était chanté après l’élévation, spécialement les jours de première communion.

 

En effet, avant les réformes liturgiques des années 60-70, le canon de la messe étant dit à voix basse par le prêtre, il était fréquent d’avoir soit un cantique eucharistique, soit un morceau instrumental, de la fin de la consécration jusqu’au per ipsum. Cet usage subsiste dans les  paroisses ou communautés religieuses où est célébrée la forme extraordinaire du rite romain. (missel de St Pie V)

 

Voici ce qu’écrit sur ce chant l’abbé Dano qui était recteur de l’île d’Hoedic à l’époque des enregistrements de Gaby Lédan – il était lui-même organiste et accompagnait  à l’harmonium les chants lors des enregistrements, et c’est un autre prêtre qui célèbrait  la messe) :

 

 » C’est une élévation […] empreinte de forte émotion et de suave onction comme on en ressent depuis toujours aux premières ferveurs eucharistiques – et quelquefois au rappel de ces jours ensoleillé pour l’âme… On remarquera le beau clinquant du refrain avec sa tonalité en majeur : la joie y déborde – la joie de la Rencontre divine, et celle du don de tout soi-même en réponses aux avances de Dieu. La tonalité des couplets, pour moitié en Mineur, est là, bien à sa place : elle décrit comme en demi-teintes l’attente de l’âme comblée de bonheur et qui semble là, ne pouvoir que balbutier… Mais avec le retour du Majeur, reviennent aussi l’élan et l’éloquence […] « 

 

 

Composé par Uisant ar Rouz, le nouveau cantique  (Prov d’en Drinded Santél – Offrande à la Sainte Trinité)  a repris le couplet d’origine tout en donnant une orientation trinitaire par l’ajout d’un couplet au Père et d’un autre au Saint Esprit, et a remplacé le refrain qui ne s’adressait qu’au Fils et au Père, par un refrain en l’honneur des trois personnes divines. Il résume les principales vérités de la foi sur la Trinité, un seul Dieu en trois personnes, la Création, l’Incarnation, la Passion, la Mort et la Résurrection, la royauté du Christ, la présence réelle dans l’Eucharistie et les sept dons du Saint Esprit.

 

On peut l’entonner soit à l’offertoire, soit après l’élévation (rite extraordinaire), à la communion ou encore lors d’un salut du Saint Sacrement..

La partition est celle du cantique d’origine, car il n’existe pas encore de partition du nouveau cantique.

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